Alicia Pasteles

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« Il n'y a pas de génie
sans un grain de folie. »

Bienvenue sur mon blog, je m’appelle Alicia, trentenaire, mariée, maman d’un petit garçon et d’un samoyède. J’aborde ici tous les sujets qui me tiennent à coeur. En gros un élan du coeur avec supplément d’âme ♥

Alicia

Manger sain, une quête sans fin ?

Bonjour à toutes et à tous, 

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un sujet qui nous touche tous les jours, se nourrir !

Je ne suis en aucun cas diététicienne, nutritionniste ou médecin. Cet article se nourrit de mes années de recherches, de rdv avec des spécialistes, de livres sur le sujet, il ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel .

Nous sommes dans une culture française où la nourriture fait partie intégrante de nos vies, la « bouffe » c’est la vie !

Se nourrir oui mais comment ? 

Nous vivons dans LE pays de la gastronomie, où le fromage, la charcuterie, les plats mijotés, les desserts, les viennoiseries, le pain … sont notre patrimoine. Mais n’aurions nous pas perdu au fils des années la notion du « bien manger » ? Est-ce que se nourrir de viande matin/midi/soir, de desserts, de pain et de fromage est réellement la façon la plus saine de se nourrir ? 

Malgré tout la « mal bouffe » a fait une entrée fracassante, et fait partie de notre quotidien à tous . Burgers, sandwichs, plats préparés, produits ultra transformés, addictifs …

Je n’aborderai pas les choix alimentaires carnivore, omnivore, flexitarien, végétarien, crudivore, vegan, pour la simple et bonne raison que chacun fait comme il veut, en son âme et conscience. Je ne suis personne pour juger, et surtout chacun fait ce qu’il peut avec ses moyens ! Je souhaite simplement partager mes recherches et non faire la morale 🙂 

Les aliments sont censés nous nourrir et non nous empoisonner ! Malheureusement, la cadence de nos vies est telle que, nous ne prenons plus le temps de nous « nourrir » correctement, les plats préparés étant nos sauveurs de nos agendas bien trop remplis pour prendre le temps de cuisiner des aliments bruts, dépourvus d’émulsifiants, d’additifs, de sucre raffiné, de sel à outrance … 

Ne croyez pas que je sois différente : il m’arrive de laisser de côté ma conviction à des plats plus ou moins préparés pour les soirs où l’envie et la motivation me font défaut pour concocter des plats sains !

Mais que veut dire manger sain finalement ? Nous voyons passer tellement de théories à ce sujet ! C’est à croire à qui gagnera notre lubie ! Les régimes en tout genre, sans féculents, sans viande, sans gluten, sans sucre, sans produits laitiers …

Qui croire ?

J’ai longtemps cru que manger sain signifiait suivre un plan de nutrition très précis, j’ai été voir environ 5 diététiciennes/nutritionnistes, spécialistes, nutritionnistes.. A chaque fois je ressortais du cabinet en me disant « ça y est, j’ai la clé ». Mais quelques semaines après, ma motivation à suivre ces règles me pesait et me décourageait ! Je ne dis pas là que ce n’est pas une bonne chose de se faire conseiller auprès de ces professionnels au contraire ils m’ont permis de me rendre compte qu’il n’y avait finalement pas une règle définie à une personne mais qu’il était question d’équilibre ! 

Je vous recommande fortement de consulter avant de prendre la décision de stopper définitivement une catégorie d’aliment, il se pourrait que ce soit un problème par la suite (par exemple développer une intolérance que vous n’aviez pas avant ! ) . 

J’en suis tout de même arrivée à me poser la question de peser mes aliments pour éviter les excès mais je n’ai finalement jamais passé le cap. Cela m’a toujours dérangé, pour moi manger est synonyme de plaisir et non de frustration !

Après plusieurs années, et avec plus de maturité je fais mes choix en pleine conscience, ce sujet me passionne toujours autant. Je continue à faire des recherches mais elles sont maintenant orientées vers des personnes qui ont une vision qui me correspond.

Je veux parler de Marie Chioca, auteure de livres de cuisine et du blog Saines Gourmandises qui à plusieurs articles sur ce sujet qui sont très intéressants !

Vous avez aussi Charlotte Jacquet, naturopathe et auteure, qui tient également un blog Healthy Charly. 

Il y a aussi Lisa Salis, une perle découverte sur instagram, naturopathe et formatrice elle propose un contenu simple et à la portée de tous. 

J’ai trouvé en elles ma réponse, pour se faire plaisir et être en bonne santé il faut manger de tout (je parle ici de catégorie d’aliments, pas de « différents fast-food » … je vous vois venir ^^) en quantité raisonnable.. C’est tout ? Vous me direz « mais Alicia franchement pas besoin d’années de recherche pour trouver cette réponse ! « .

Je suis d’accord mais j’étais persuadée pendant toutes ces années qu’il y avait une recette miracle ! Et bien non ..

(Attention aux allergies ou autre bien évidement ! )

Dans un premier temps ce qui me semble important c’est de vraiment assimiler que l’on se nourrit d’abord pour être en bonne santé ! Aider le corps à fonctionner correctement, nourrir nos muscles, nos cellules, notre coeur et notre cerveau. Et je crois que c’est une chose que nous avons oublié. 

Ce n’est que dans un second temps que nous mangeons pour le plaisir. C’est pour ça qu’il est important de « réapprendre » à manger des aliments gouteux (légumes/fruits de saison, cultivés près de chez nous pour la plupart), de savoir les cuisiner pour les sublimer tout en essayant de garder leurs vitamines. 

Mais aussi réapprendre le plaisir, je crois que d’avoir tous les jours de gros plaisirs (gras et sucrés) ne fait que passer ces aliments dans la banalité. Alors que de prendre plaisir à déguster un vrai bon croissant au beurre le dimanche matin ou de faire un apéro vin/fromage de qualité le vendredi soir entre amis, ça nous procure du plaisir parce que ce n’est pas quotidien !

Nous ne sommes pas tous égaux face aux aliments, il n’en va qu’à vous de trouver ceux qui vous procure des maux (ballonnement, boutons..). Il existe également des tests pour trouver ce que votre corps « accepte » ou non.

Je pense que ces maux sont aussi dus au fait que l’ensemble de notre alimentation a évolué dans le mauvais sens, en pensant au rendement avant de penser santé ! 

Pour exemple, le blé fait parti de ces aliments que nous avons modifié durant des décennies. Il est devenu une céréale complexe que nombre de personnes n’assimilent plus correctement.

Pour contre balancer ces ultra transformations, il est préférable de se tourner vers des céréales plus anciennes qui ont été moins trafiquées (épeautre, petit épeautre, seigle, sarrasin…).

Et si vous souhaitez consommer du blé, préférez le complet ou le semi complet. Il aura au moins une forme plus intéressante.

Méfiez-vous également de la farine blanche qui est ultra raffinée car on enlève l’ensemble de son écorce, et nous apporte aucun nutriment. Mais c’est le sens même de la nourriture.

Vous trouverez dans le commerce des farines plus complètes et bien meilleures d’un point de vue nutritionnel mais aussi gustatif !

C’est aussi le cas pour le sucre qui subit ce raffinage … préférez le sucre complet (rapadura), ou sucre blond non raffiné si vous n’aimez pas le goût du complet.

Manger sainement mais comment ?

Plusieurs paramètres rentrent en jeu, je vous donne les pistes que j’ai exploré pour tirer le meilleur de ce que la nature nous donne :

Le produit: La provenance, la qualité, le type de culture (sous pesticides, agriculture raisonnée, permaculture, biologique…), respect de la saisonnalité … tout un tas de pistes à explorer pour avoir des aliments bruts les plus sains possibles, qui vous apportent aussi bien les nutriments mais aussi le goût ! 

Le type de cuisson: nous ne faisons pas vraiment attention du moment où ça va vite (je vous vois la team micro-onde ^^), mais attendez ! Les spécialistes nous disent que moins les aliments sont exposés à une forte chaleur pendant une longue durée moins ils perdent leurs nutriments et vitamines ! Est-ce que je viens pas de vous rassurer ? ^^

Qui a dit que la cuisson vapeur avec des appareils classiques, où les légumes sont détrempés, n’ont aucun gout (à part celui de l’eau), était la meilleure solution ?

Vous pouvez tout à fait faire une poêlée de légumes croquants avec un filet d’huile d’olive, de coco, ou autre, faire un petit pot-au-feu (le plat de nos grand-mères par excellence) en laissant mijoter les légumes à feu doux pour un plat réconfortant…

Le four vous permet à des températures raisonnables de faire de bons gratins, ou des lasagnes maison, le mieux étant de pré-cuire vos aliments pour éviter une cuisson trop longue à température élevée . 

J’ai découvert il y a peu le Vitaliseur de Marion, un cuiseur vapeur pas comme les autres. Il permet de cuire tout type d’aliment grâce à la vapeur douce. Finit les légumes à l’eau et bonjour au vrai goût !

Il permet de vous débarrasser des pesticides, tout en gardant la plus grande partie des vitamines. Cerise sur le gâteau, il cuit bien plus rapidement qu’un cuiseur vapeur lambda !

Marion est une médecin qui a étudié et créé ce cuiseur vapeur afin que la condensation qui se trouve sur le couvercle retombe le long des parois, ingénieux !

Je vous invite à aller voir sur son site (Vitaliseur de Marion) pour avoir de plus amples renseignements 🙂 

Le micro-ondes, alors je ne suis pas du tout une fanatique de ce mode de cuisson, il sert plutôt pour réchauffer les plats, je tends à le remplacer par le vitaliseur qui permet de réchauffer sans dénaturer ! Plusieurs études montrent qu’il aurait un effet néfaste sur les aliments et rendrait certains d’entre eux toxiques, je ne suis pas scientifique je m’appuie donc sur des sources qui me paraissent honnêtes et fiables.

Les épices: on n’y pense pas forcément, à part le sel et le poivre il existe un panel immense d’épices qui permettent de sublimer nos plats, les rendre plus « goûtu ». Faites seulement attention à la provenance de ceux-ci, et particulièrement des mélanges tout prêts qui sont souvent traités, et nous n’avons malheureusement aucune preuve de la qualité du mélange …

Il existe de nombreux sites spécialisés dans les épices, et si vous êtes « team » grande surface, il vaut mieux faire vos mélanges vous même ! 

Les graisses: indispensable à la fabrication de nos cellules, le gras est loin d’être un ennemi. Oui au gras, mais au bon ! Je pense que vous êtes au fait que toutes les graisses ne se valent pas (huile d’olive vs huile de tournesol).

Ce qui veut dire qu’il faut bien choisir vos sources. Il existe tout un tas d’huiles, préférez les « première pression à froid », bio et vérifier surtout la liste des ingrédients (fuyez les additifs) ! Je vous conseille de vous renseigner sur leurs vertus et si elles sont adaptés pour la cuisson surtout 🙂

L’huile d’olive est reconnue pour être un excellent antioxydant, et une source de vitamine E, à condition qu’elle soit de bonne qualité (toujours le même refrain chez moi ^^).

Vous pouvez également utiliser de l’huile de coco qui est très résistante aux fortes chaleurs.

Le beurre, le gras préféré des français ? 

Alors le beurre peut être utilisé mais avec parcimonie. Il ne tient pas vraiment les hautes températures et a tendance à bruler très vite. Il n’a pas de grandes qualités nutritionnelles. Utilisez le de temps en temps pour l’apprécier et non pas par habitude, (je suis d’accord que c’est très bon surtout sur les tartines ^^). 

Vous pouvez par contre vous tournez vers le Ghee (beurre clarifié) qui a une qualité nutritionnelle plus intéressante et se digère bien mieux que son grand-frère. 

Vous pouvez le fabriquer vous même ou l’acheter en magasin bio. 

Les ustensiles: je n’étais pas vraiment au fait que les ustensiles pouvaient avoir un impact sur ma santé, pensant que les poêles classiques à revêtement (dont je tairai le nom) sont bourrées de perturbateurs endocriniens ! Késako ? 

Les perturbateurs endocriniens sont une substance ou un mélange de substances, qui altèrent les fonctions du système hormonal et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme.

C’est une naturopathe qui m’a sensibilisé à ça. Les ustensiles que l’on utilise en cuisine ont un impact sur nos aliments ! Quels matériaux sont donc considérés comme sains? 

Pour les poêles, casseroles il est préférable d’utiliser de l’inoxydable 18/10 qui est neutre, ou de la fonte naturelle. Les bonnes vieilles marmites de nos grand-mères, le vintage est à la mode profitez en ^^ ! 

En ce qui concerne les plats pour le four, privilégiez la céramique, les plats en terre, les cocottes en fonte ou en verre, les moules à revêtement ont tendance à migrer dans nos aliments …

Le silicone pourquoi pas, attention à la qualité de celui-ci, ceux que vous trouvez à 3€ ne présagent rien de bon niveau compo’ ! 

Pour les cuillères, louches et spatules même combat, le plastique n’est pas une bonne solution. Bien que pratique (j’en ai encore quelques unes dont je doit me séparer), préférez le bois, l’inox, pour toutes vos préparations chaudes en tout cas !

Pour les préparations froides il y a un peu moins de risque.

Les bols et saladiers idem : verre, inox ou bois (attention au mélaminé ! ) .

Vous l’aurez compris, manger sain n’a pas de réelle définition, ne serait-ce que de trouver un équilibre entre le plaisir et ce qui est bon pour notre corps.

Je crois que nous avons tellement d’informations et de désinformations que nous perdons pied face à tout ça. Nos vies sont aussi très denses et nous obligent parfois à oublier pourquoi il est important de se nourrir sainement. 

Il s’agit de trouver votre organisation pour ne pas vous retrouver coincé face à un frigo/placard vide d’aliment rapide à cuisiner, je crois que c’est la clé !

Surtout ne culpabilisez pas de devoir vous rabattre sur un plat tout préparé quand vous êtes dépassés, nous faisons de notre mieux et c’est très bien ainsi. 

N’oubliez pas d’inclure du plaisir dans vos assiettes pour ne pas vous sentir frustrez 😉

J’espère que cet article vous aura apporté quelques réponses et idées à approfondir !

Libres mais informés 🙂

A très vite,

Alicia Pasteles

Mon parcours vers un diagnostic

Mon parcours vers un diagnostic

Holà, 

Je reviens aujourd’hui sur un sujet très personnel et même intime, mais particulièrement présent dans mon quotidien. L’endométriose. J’ai créé une rubrique dédiée à cette maladie car je trouve que les femmes atteintes sont encore dans le flou. Même si la prise en charge commence à réellement se mettre en place un peu partout dans les grandes villes de France. Je trouve sincèrement qu’il faut encore beaucoup de temps pour la diagnostiquer. 

J’écris cet article pour vous partager d’en un premier temps mon parcours pour arriver à un diagnostic, d’autres articles suivront pour vous partager les livres, les personnes qui m’ont réellement aidé à comprendre et à mieux vivre en sa compagnie. 

Ce n’est qu’un témoignage et aucunement un parcours commun à d’autres patientes, l’endométriose à malheureusement plusieurs manières de se manifester. J’espère sincèrement pouvoir aider d’autres femmes à ne pas lâcher, écouter leur corps et « se battre » pour être suivies par des spécialistes compétents. Diagnostiquées que très longtemps après les symptômes, les femmes atteintes souffrent longtemps sans comprendre réellement leur mal. 

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de mon parcours (du combattant) pour obtenir un diagnostic.  Mesdemoiselles, Mesdames ne pas baisser les bras face à un manque de considération et de connaissances de la part de certains médecins ! 
 
 
Les douleurs intenses, baisse de tension, diarrhées, évanouissement, vomissements, ont commencé lors de mes premières règles. Au départ j’ai cru que ce n’était « qu’une intoxication alimentaire » ou une gastro. Puis les douleurs sont revenues, chaque mois, pliée en deux, règles extrêmement douloureuses pendant 3/4 jours, alors je suis allée voir un médecin qui m’a affirmé qu’avoir mal pendant les règles c’est tou à fait NORMAL !
 

Je suis donc repartie avec du paracétamol dans un premier temps puis des Antadys. La délivrance avec un Antadys matin, midi, soir les douleurs étaient bien plus supportables. Hourra !

 

Au bout de deux ans, l’Antadys ne me suffit plus je revois mon médecin qui me conseille de combiner avec du paracétamol. Ça ne fonctionne que deux mois… Puis vient le moment où je rencontre un garçon, premier rapport douloureux, mais il parait que c’est tout à fait normal donc on assume et on se tait..

Les douleurs sont toujours là chaque mois et s’intensifie, je décide de consulter de nouveau, cette fois ci je suis entendue et fais une écho pour déceler une quelconque anomalie. RAS. On ne parle toujours pas d’endométriose je ne connais pas du tout cette maladie.
 
 

Je passe 5 ans sans nouveau rdv, je me persuade que le problème vient de moi, je suis trop sensible à la douleur une « chochotte » comme ils pensent tout bas ou tout haut pour certains… Les douleurs pendant les rapports sont toujours présents et me font de plus en plus souffrir, je développe une peur de la douleur qui devient très handicapante pour mon couple.

Je décide en 2018 de prendre ce problème à bras le corps, c’est une vidéo d’Ilia Renon influenceuse sur les réseaux sociaux qui me fait comprendre que je suis peut être atteinte de cette maladie. C’est donc grâce à un témoignage que je me sens finalement légitime de consulter un spécialiste ! Merci Ilia !

 

Février mon premier rdv pris avec un spécialiste, ça y est je vais enfin savoir pourquoi je souffre autant depuis toutes ces années !  Le gynécologue est spécialisé en endométriose, il me reçoit et me pose tout un tas de questions. J’ai droit à un examen avec une sonde, verdict si la pilule me permet de ne pas avoir ces douleurs c’est tout ce qui importe… (sauf que moi je veux savoir) ! Selon lui je ne suis pas atteinte d’endométriose, « c’est une maladie à la mode tout le monde pense l’avoir  » me dit-il sur un ton désinvolte…

 

Alors là je ne sais plus quoi penser est ce que je me fais des films en pensant que je suis malade alors que pas du tout, je décide de ne pas rester sur ce jugement qui me paraît « injuste ».                      Je prends de nouveau rdv avec un autre spécialiste, au téléphone j’explique ma situation à la secrétaire, lui raconte mon rdv précédent et surprise, elle me rassure en me disant que il y a de nombreuses femmes dans mon cas et que le docteur saura me diagnostiquer.

 

La délivrance enfin une oreille qui vous écoute et entend votre désespoir ! Le rdv a lieu 4 mois après, la salle d’attente est bondée, il a 3h de retard mais qu’à cela ne tienne je suis sûre de moi, il saura m’aider. Il me pose tout un tas de questions, que l’on ne m’a jamais posé, la douleur, les problèmes lors des rapports, la quantité de sang… Sûr de lui, il me dit que toutes ces informations le conforte dans l’idée que je suis atteinte d’endométriose.

 

Place à l’examen clinique, il me rassure et m’ausculte, il met le doigt sur une probable adhérence du coté gauche. Il en est persuadé c’est de l’endométriose, mais avant de m’opérer il préfère me faire passer une IRM. Il me prévient qu’un petit pourcentage des femmes atteintes ne sont pas détectées et qu’il est possible que l’on ne voit rien à l’examen. Dans le mille, rien du tout à l’IRM, je suis en bonne santé me dit le radiologue, pas la moindre trace d’endométriose..

Retour au point de départ, je suis presque anéantie alors que toute personne « censée » serait heureuse de ne rien avoir, j’ai l’impression que la peur d’être juste douillette m’effraie. Comment est-ce possible d’être dans cet état sans avoir de problème médical ?
Je revois donc le docteur par la suite, lui ne se laisse pas « berner » et m’assure qu’il faut tout de même faire une coelioscopie pour s’assurer de l’absence de celle-ci !
Septembre 2018, me voilà à la clinique pour cette petite intervention, très stressée à l’idée qu’il ne trouve rien. L’opération durera 1h, je me réveille doucement, l’infirmière me rassure, ma première question « vous avez trouvez de l’endométriose??? ». Elle me fait signe que oui, et me confirme qu’ils ont enlevé pas mal d’adhérences.
Je suis soulagée .. oui oui soulagée d’avoir enfin la possibilité de mettre un nom sur ces maux, soulagée que ce ne soit pas dans ma tête mais bel et bien réel, soulagée de savoir que maintenant je sais « qui » se trouve en face !
 
 
Il m’aura donc fallu environ 12 ans pour poser ce diagnostic. Savoir d’où vient ce mal m’a permise de l’accepter, de mettre un nom sur ce qui me « gâchait » la vie.
Je suis à un stade de la maladie qui est « raisonnable » et me permet de vivre bien plus facilement que d’autres femme atteinte plus gravement.
 

Mon gynécologue m’a proposé une ménopause artificielle pour enrayer la maladie un temps, je refuse de vivre ça à mon âge, j’ai dans un premier temps pris la pilule en continu pour éviter les douleurs. Aujourd’hui j’ai définitivement décidé d’arrêter ce traitement artificiel, je n’ai plus envie d’avaler des hormones qui sont malgré tout néfastes pour mon corps.

 

J’apprends à trouver des solutions plus « naturelles » pour soulager les douleurs, je suis des femmes comme moi qui partagent leurs astuces. Prenez soin de vous !


A très vite,
 

Alicia ♥